Le deuxième signe retenu, c’est l’émission du premier sperme, attendue avec impatience par tous les préadolescents, qu’elle soit provoquée par la masturbation ou subie à l’occasion d’une pollution nocturne, ce qui conduit à une certaine imprécision. Tout retard est perçu avec contrariété et parfois inquiétude. Un tel événement constitue une sorte de baptême d’entrée dans le monde adulte : « C’est la satisfaction de devenir finalement un homme, je suppose » écrivit un jeune américain de 14 ans. De nombreux garçons ne résistent pas longtemps à annoncer la bonne nouvelle à leur meilleur copain… ou à toute leur classe.
Le graphique n°11 ci-après établit que près de la moitié d’entre eux (47,9%) connurent leur première éjaculation avant leur treizième année. Pour 35,2% d’entre eux, celle-ci se produisit à 13 ans, pour 13,6% à l’âge de 14 ans, et pour 3,3% à l’âge de 15 ans ou plus. L’âge moyen de cette première émission de semence est de 12 ans ½, soit environ un an après l’apparition des poils pubiens.